7 effets secondaires des vaccins Covid-19

Dès l’injection, il est possible de subir des effets secondaires des vaccins selon l’ANSM. Cet organisme officiel, chargé de répertorier les effets secondaires des vaccins, met en garde, principalement, contre la possibilité d’une réaction anaphylactique en introduction de tous ses rapports concernant les effets secondaires des injections vaccinales.

L’ANSM recommande, même, une surveillance extrême, au moins juste après la vaccination. Un choc anaphylactique, appelé aussi anaphylaxie, est une réaction allergique immédiate, en général sous cinq à vingt minutes pouvant suivre une vaccination. Il y a, même, un risque de décès s’il n’y a pas d’intervention rapide des secours, Bien que peu de rapports officiels parlent de cas avérés de choc anaphylactique, il y en a eu, notamment dans le cas de l’injection du vaccin Jenssen.

Néanmoins, beaucoup de témoignages en répertorient et l’insistance de l’ANSM à prévenir contre ce risque est un aveu suffisamment parlant pour savoir que le risque existe. Il est à noter que, selon l’ANSM, les réactions anaphylactiques sont provoquées, non par la substance active du vaccin, mais par les excipients utilisés, notamment, pour accélérer l’absorption et augmenter la durée de conservation des vaccins.

Une réactivation virale est le retour d’une infection par «réveil» des virus demeurés dans le corps du malade après la fin de celle-ci. On appelle cette réaction : le phénomène de résurgence virale dans le cas de virus dont il est impossible de se débarrasser comme celui de l’herpès labial.

Ainsi, des cas de réactivation virale post-injection vaccin covid-19 ont été signalés suite à l’utilisation de certains vaccins à adénovirus comme le Vaxzevria d’AstraZeneca. Toujours selon la même étude : 476 signalement de réactivation virale ont été rapportés dont 100 cas graves chez 281 femmes et 192 hommes. Ce réveil de virus, suite à une injection, a touché principalement les virus de la famille Herpesviridae (473 cas).

Ces Herpès virus causent, en particulier, des herpès buccaux et génitaux, des encéphalites, des pharyngites... Il y a eu, aussi, des cas de réveils post-injection des virus de l’hépatite C (1 cas) et de l’hépatite E (deux cas).

Des cas de pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) ont aussi été rapportés suite à l’injection de vaccins contre la covid-19, en particulier en post-injection du Vaxzevria, le vaccin AstraZeneca.

Une pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) est une affection qui ressemble à une polyarthrite, une maladie articulaire inflammatoire. La pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) est, quant à elle, une atteinte inflammatoire des vaisseaux sanguins. Elle touche surtout la zone comprise entre la zone pelvienne et les épaules.

La PPR cause des douleurs assez intenses et des raideurs au niveau des articulations et des muscles atteints. Le Vaxzevria, en particulier, peut provoquer cette atteinte vasculaire très grave. 27 cas de pseudopolyarthrite ont été déclaré après injection de ce vaccin dont 23 probablement causés par celui-ci : dans 13 cas, après la première injection et dans 10 cas, après la deuxième injection. Ces affections ont touché des hommes (14) et des femmes (9) dont l’âge médian était de 70 ans.

Un certain nombre de problèmes cardiaques ont été remarqué dans le cas, en particulier, de deux vaccins : le vaccin Moderna et le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech. Les deux principales affections cardiaques qui ont été rapportées, outre les cas d’Infarctus du myocarde (IDM), sont des myocardites et des péricardites.

Une myocardite est une inflammation du myocarde, le muscle cardiaque. Cette affection peut aller de légère à grave. Le principal problème de la myocardite est qu’elle entraîne une destruction des cellules musculaires cardiaques. Des cas de myocardite ont été constatés avec le vaccin Moderna. Selon l’ANSM, celles-ci sont très rares et touchent moins d’une personne sur 10000. Cette agence signale aussi des cas de myocardite avec le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech dans la même proportion.

De son côté, une péricardite est une inflammation du péricarde, la membrane entourant le coeur. Ce qui se traduit par une augmentation de volume de cette membrane, suite à un afflux de fluide entre le péricarde et le coeur. Les symptômes se manifestent par des douleurs d’intensité variable, parfois très aiguë, de façon soudaine. L’ANSMa aussi rapporté des cas de péricardite avec les vaccins Moderna et Pfizer-BioNTech dans une proportion égale de moins d’un cas sur dix mille injections dans les mêmes rapports que les cas rapportés de myocardite.

Ces troubles concernent principalement le Vaxzevria d’AstraZeneca. Une étude a ainsi pointé une augmentation du risque d’embolie pulmonaire et d’infarctus du myocarde dans les deux semaines suivant l’injection de ce vaccin. La vaccination avec celui-ci a, ainsi, causé 471 cas d’embolie pulmonaire au total après injection des première ou deuxième doses.

De même, 431 cas de thromboses veineuses profondes des membres, sans embolie pulmonaire, ont été répertoriés. Le nombre de cas pour ces deux maladies est considéré comme supérieur à ce qui se passe pour la population générale en temps ordinaire. La même étude répertorie, aussi, 86 cas d’infarctus du myocarde (IDM) depuis le début du suivi de la vaccination toujours avec le Vaxzevria d’Astrazeneca. Des cas d’IDM ont aussi été recensés, suivant le même rapport, après injection du vaccin Janssen.

Les réactions dermatologiques locales, après injections vaccinales contre le coronavirus, sont aussi admises comme fréquentes par l’ANSM pour de nombreux vaccins. Dans le cas du vaccin Vaxzevria d’AstraZeneca, l’ANSM admet comme fréquentes (entre moins de 1 cas sur 100 à 1 cas sur 10) les réactions dermatologiques suivantes : une réaction au site d’injection comme un gonflement ou un érythème.

Toujours dans le cas du vaccin AstraZeneca, l’ANSM reconnaît comme très fréquente (jusqu’à une personne sur 10) une réaction au site d’injection comme une sensibilité, une douleur, un prurit et des ecchymoses. Dans le cas du vaccin Comirnaty de Pfizer/BioNtech, l’ANSM admet comme fréquents (entre moins de 1 cas sur 100 à 1 cas sur 10) les cas de rougeurs au site d’injection et comme très fréquents (jusqu’à une personne sur 10) des douleurs et des gonflements au site d’injection.

Pour ce qui concerne le Moderna, l’ANSM a répertorié comme fréquents (entre moins de 1 cas sur 100 à 1 cas sur 10) des éruptions cutanées, des érythèmes, de l’urticaire, des démangeaisons au site d’injection. Quant aux effets secondaires très fréquents (jusqu’à une personne sur 10), le même organisme constate des douleurs et des gonflements à l’endroit de l’injection.

Pour le Janssen, l’ANSM compte pour fréquents (entre moins de 1 cas sur 100 à 1 cas sur 10), les cas de gonflements et d’érythème au site d’injection et comme très fréquentes (jusqu’à une personne sur 10) des réactions dermatologiques comme une douleur au site d’injection. Il est à noter que ces réactions dermatologiques, pour désagréables qu’elles soient, ne durent pas et ne sont pas, globalement, très douloureuses.

Il y a tellement d’effets secondaires concernant les vaccins Covid-19, mais aussi la plupart des vaccins, qu’il est impossible de tous les lister ici. Aussi, je vais procéder comme le poète Prévert qui, dans son poème Inventaire, en 1946, dressait un liste d’objets hétéroclites n’ayant aucun rapport entre eux. Ce qui a popularisé l’expression «inventaire à la Prévert».

Ici, nous parlons de réactions et d’affections qui peuvent n’avoir aucun lien direct entre elles... à part d’être provoquées par une injection (après 1ère, 2ème ou 3ème doses d’un vaccin Covid-19). Cette appellation «d’inventaire à la Prévert» ne devrait d’ailleurs pas être rejetée par l’ANSM qui dresse, elle-même, la liste de ces effets secondaires divers et variés possibles après injection vaccinale.

Ainsi, ils sont admis dans le cas de tous les vaccins contre le coronavirus (Janssen, Comirnaty de Pzifer-BioNtech,Vaxzevria d’AstraZeneca et Moderna). L’ANSM classe, même, comme très fréquents (jusqu’à 1 personne sur 10) les effets secondaires suivants : nausées, céphalées, arthralgies, myalgies, fatigue, malaise, état fébrile, frissons, diarrhées, fièvre, vertiges...