7 pièces à ne plus porter après 30 ans

Pauline, on avait dit fini les imprimés !
paulinefashionblogLa mode a ses diktats... que vous pouvez ignorer. Mais bon, on vous aura quand même prévenu !
Si comme toute trentenaire qui se respecte, vous vous êtes mis la pression avec une interminable to do list, pleine de cases à cocher (boulot, mari, chien, progéniture…) et que vous en êtes encore au stade du néant, rassurez-vous il y a quelque chose que vous pouvez checker sans plus attendre, pour un look sans-faute : c’est votre placard ! Car si à trente ans on est libres de porter à peu près tout ce qu’on veut, il est temps de prendre des décisions radicales pour aborder la décennie la tête haute (couture).
1 | Le taille basse plongeant |

oui, oui, le safran, c'est seyant
FlavioRien de tel pour couper l'horizon ! Il a connu son heure de gloire dans les années 2000 et a même réussi à évincer (un temps) notre vieux Levis 501 en le faisant passer pour un vintage ringard. Aujourd’hui, ce fourbe ne dupe plus personne et compte de moins en moins d’adeptes. On sait qu’il est indécent (ça c'est bien), mais il est surtout inconfortable ! A moins d'être taille creuse dans son taille basse. Et à zéro valeur ajoutée, on prend les courants d’air - un rhume étant si vite arrivé.
Surtout, il met en évidence les bourrelets, façon « sortez moi de ce corps, je déborde de graisse » ! Quant aux sous-vêtements qui apparaissent entre deux plis, on dirait qu'ils peinent à nous donner encore une contenance. Avant 30 ans, on pouvait encore se dévoiler par inadvertance. Maintenant, on oublie !
2 | Le ‘Top Cropped’ en ville |

Plébiscité par moults revues et podium, cet impudique se fait plus rare sur le macadam, encore moins l’hiver, à l’exception de quelques mannequins et d’une poignée de teenagers peu frileuses aux abdos en béton.
D’ailleurs, le phénomène Cropped n’a pas été créé pour des raisons esthétiques mais plutôt pour répondre à un besoin pratique : dans les années 80 aux Etats-Unis, les joueurs de football américain coupaient leur tee shirts au dessus du nombril, de manière à mieux répartir la chaleur de leur corps. Vous jouez au football américain, vous ? Ben alors !
3 | Les imprimés kitsch & régressifs |

Oui, on sait, captain flam', ce serait pire
jc de castelbaljacUne jupe imprimée de petits poneys, associée à un pull mickey : méfiez-vous qu’avec ça on ne vous diagnostique pas le syndrome de Peter Pan ! Car passé la trentaine, rien ne justifie plus le port d’oursons géants (avant non plus d'ailleurs, mais bon). Certes, cela s’inscrit dans la tendance ‘LOL-core’, ce phénomène bubblegum survenu en réaction à la normalité du courant Normcore : elle s’inspire des dessins animés et consiste à pratiquer l’autodérision en portant tout et n’importe quoi. Fun en théorie, mais agresse la rétine en pratique.
4 | La mini-jupe à carreaux |

Laissez-la suspendue
pimkie-pimkiCe n’est pas parce qu’on en voit sur des mannequins prépubères dans des journaux féminins pour trentenaires et quadras à fort pouvoir d’achat, qu’on doit tomber dans le panneau et l’adopter. La mini-jupe à carreaux, c’est un peu comme la jupette plissée de tennis de nos 18 ans : on l’aime beaucoup, on y repense avec nostalgie mais c’est pas pour autant qu’on la ressort du placard. Motif ? Si le style lolita (dans l’esprit chaussettes montantes et couettes) est sexy au collège, à 30 ans, cette folie du carreau montre que vous ne tournez pas rond.
5 | Les matières synthétiques |

Un legging fluo avec un imprimé synthétique... Vous le faites exprès ?
RDC’est vraiment cheap : en plus d’être hautement inflammables, ça gratte, ça pique, ça fait transpirer et sentir mauvais. Ça passait encore quand on était plus jeunes, et ce pour diverses raisons -l e plus souvent purement économiques. A l’âge adulte c’est terminé. Et puis, moins écolo tu meurs. La plupart des fibres synthétiques sont produites à partir de pétrole, (ressource non-renouvelable) et leur impact environnemental est considérable.
6 | Le hoodie |

A cet âge-la, ça passe encore
shutterstockUltra teenager. Le seul endroit légitime où l’on peut encore le porter sans sourciller c’est à la salle de sport. Sorti de ce contexte, il ne faudra pas s’offusquer si on vous demande vos papiers (au mieux) ou si on vous traite comme une adulescente attardée. Car si le hoodie (qui signifie voyou) était destiné à l’origine aux ouvriers des entrepôts frigorifiques de New York dans les années 30, c’est désormais le vêtement le plus répandu chez les ados.
7 | L’ensemble fluo |

Le grand Karl nous l'avait bien dit, le fluo ne s'autorise qu'en une seule circonstance
DRIl n’y a pas vraiment d’explication rationnelle à son interdiction, si ce n’est qu’il est tout sauf ‘less is more’ et tellement éblouissant qu’au soleil, il peut facilement provoquer une fracture de la rétine… En plus d’être connoté cagole du sud.
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