7 raisons qui expliquent la fortune incroyable des stars du foot
Le foot fait désormais partie du show-biz, donnant lieu à une industrie ultra-rentable faisant la fortune de nouveaux millionnaires. Ces salariés sont les joueurs professionnels qui touchent des revenus hors normes, allant de quelques dizaines de milliers d'euros à plusieurs millions d’euros par mois... en tapant dans un ballon en cuir, ironiseront certains !
On les reconnaît à leur numéro de maillot, leur club, mais par-dessus tout à leur fortune ! Les stars du foot sont populaires dans les stades et en dehors par leur train de vie qui font envier plus d’un, leur super voiture et leur villa de rêve. Mais comment peuvent-ils gagner autant d’argent en si peu de temps ? Voici les 7 raisons qui expliquent la fortune de ces joueurs iconiques du ballon rond.
1 | Foot business : Le talent des joueurs d'abord |
Tous les footballeurs ne sont pas riches (du moins super-riches !). Seuls les joueurs les plus convoités par les grands clubs sont vernis, et ce, en contrepartie de grandes performances. Vous l’aurez deviné, la carrière de footballeur est réglementée par des contrats qui stipulent de nombreuses clauses, depuis la durée des prestations aux conditions de versement des primes et du salaire. Le nombre de buts marqués, le nombre d’apparitions, les compétitions gagnées, les buts non-encaissés sont autant d'objectifs qui influent sur leur rémunération variable.
Des joueurs professionnels, comme ceux du PSG, qui sont engagés dans de nombreuses compétitions européennes (Champions League, Ligue nationale, Coupe de France, etc.) signent des contrats très spécifiques. Le non-respect d’une clause (comme le passage de l’équipe en demi-finale) peut ainsi rompre le contrat, et c’est pourquoi les transferts (la vente ou l’achat) d’un ou plusieurs joueurs à chaque reprise de saison devient monnaie courante dans les hautes sphères du foot. En somme, les gros salaires sont réservés aux plus méritants.
2 | Foot business : Le sponsoring |
La notoriété d’un joueur est un atout primordial pour les rentrées d’argent du club, mais aussi pour ses propres finances personnelles. Outre son salaire de base et ses primes, une star de foot joue sur sa célébrité dans le monde du sport et du showbiz pour générer des revenus complémentaires à partir des partenariats publicitaires et du sponsoring.
A titre d’exemple, Lionel Messi (FC Barcelone) a gagné 127 millions de dollars pour l’exercice 2019-2020, grâce à son salaire hallucinant de 92 millions de dollars, mais aussi à ses revenus publicitaires qui ont rapporté 35 millions en plus. Mieux encore, Cristiano Ronaldo a réussi à gagner 44 millions de dollars (sur la même période) en publicité et sponsoring.
3 | Foot business : Les transferts |
En 1995, une décision de justice connue sous l’appellation d’arrêt Bosman, avait pour objet la levée des restrictions concernant le changement de club des joueurs. Une fois la résolution validée, les grosses fortunes et investisseurs ont investi la planète foot pour réaliser des plus-values autour des icônes du foot.
En l’occurrence, l’arrivée d’un très bon joueur engendre non seulement des droits TV, mais aussi des partenariats publicitaires et des stades qui font salle comble chaque week-end (avec des prix de billets immodérés). Dès que les entrepreneurs du foot ont compris ce système, les salaires demandés par les joueurs professionnels n’ont plus posé problème. Pour la petite anecdote, la pépite brésilienne Neymar a été rachetée par le club du Paris Saint-Germain au FC Barcelone pour une somme effarante de 222 millions d’euros, et son salaire brut mensuel est passé à 3 060 000 euros, alors qu’il touchait 16 millions par an chez Les Catalans.
4 | Foot business : La notoriété du club |
La notoriété du club peut impacter directement le salaire des joueurs, qu’ils soient connus ou pas. En 2016, le club anglais Leicester City a recruté à des salaires modérés des joueurs inconnus que personne ne suivait à la télé.
Faute de budget, le club s’est ainsi basé sur un recrutement de jeunes pour rester à flot face à de gros challengers tels que Manchester United, Manchester City ou encore Arsenal. Suite aux bons choix tactiques de l’entraîneur, Leicester est parvenu à monter au sommet jusqu’à gagner le titre de champion d’Angleterre face aux gros bonnets.
A l’issue de cette saison, Leicester est devenu incontournable et s’est vu approcher par de nombreux investisseurs. Dans la même foulée, ses joueurs phares comme Jamie Vardy et Riyad Mahrez ont vu leur salaire exploser.
5 | Foot business : Les investissements en dehors du foot |
Alors que certains joueurs se contentent de faire leur travail sur le terrain et signer quelques contrats de publicité pour « arrondir » leur fin de mois, d’autres affichent une véritable passion pour l’entreprenariat.
Le meilleur exemple de cette reconversion est David Beckham, ancienne figure de proue de Manchester United et du Real Madrid. A l’approche de sa "retraite", la star anglaise est devenu ambassadeur et mannequin pour des marques de mode comme H&M. Il pose régulièrement en sous-vêtements, dévoilant ses nombreux tatouages pour le plus grand plaisir de ses fans. Dans la même lignée, l’ancien joueur du FC Barcelone, Andrés Iniesta, a investi dans la viticulture pour développer sa fortune personnelle.
6 | Foot business : Partir en Chine ou aux États-Unis |
Nous parlions en amont des transferts enrichissants dans les grands clubs (européens essentiellement) pour faire fortune. Mais il faut également mentionner les déplacements vers de « riches » clubs qui ne sont pas pour autant aussi connus et prestigieux.
A partir des années 2010, les investisseurs du foot en Asie et aux Etats-Unis ont flairé les rentrées d’argent apportées par les joueurs. Ainsi, la Chinese Super League a commencé à attirer des talents moyennement connus, en lutte pour leur place dans les clubs européens. Faisant miroiter des salaires éblouissants et difficiles à refuser, l’industrie du foot asiatique leur a donné une chance pour briller, mais surtout à s'enrichir.
7 | Foot business : L'impact économique et social du football |
De nombreux analystes estiment que les salaires des joueurs de foot sont indécents et inégalitaires. Il faut rappeler que le foot est pourtant un métier qui ne ressemble à aucun autre et que son impact dépasse largement la réussite des joueurs.
En effet, le foot est un levier économique important dans certains pays, mais aussi une profession qui valorise des modèles et exemples de réussite pour les jeunes, quelle que soit l'origine sociale.
Par ailleurs, lorsque les pays accueillent des compétitions internationales de football, l’État bénéficie d’une immense dotation pour développer ses infrastructures et l'économie bénéficie des retombées média et touristiques importantes.
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