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La Mère Noël est-elle une Ordure ?

Surprendre Par Hervé Resse 19 décembre 2019

La Mère Noël est-elle une Ordure ?
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Chaque année c’est pareil, on stigmatise encore et encore le Père Noël : 40 ans que Gérard Jugnot et sa clique lui pourrissent la réputation. Son image est dégradée, c’est plus de la diffamation : du bashing en règle ! Pour changer un peu, penchons-nous sur Madame !

Comme il est de bon ton, dans ce monde politiquement correct au-delà du raisonnable, de réhabiliter derrière chaque homme célèbre, la femme sans laquelle au fond il n’aurait jamais réussi à RIEN (au hasard, Michele Obama, Clémentine Churchill, Brigitte M., épouse Manu), penchons-nous quelques instants sur l’influence de la meuf du Barbu le plus célèbre de la planète après Ben Laden. Car il n’y a pas de raison, parité oblige, que Madame Noël ne prenne pas un peu sa part de récriminations. Alors en cette fin d’année damnée, n’en déplaise à Marlène Schiappa, osons…

Les charges contre ce couple, à côté duquel les Thénardier sont des héritiers de l’Abbé Pierre, s’accumulent en effet au fil des ans. Avec une dose assumée de mauvaise foi, et de même que nous avions vers la Toussaint décliné nos griefs à l’encontre de l’exécrable fête d’Halloween, profitons-en pour dénoncer l’épouvantable fête de Noël, cette mise en coupe réglée de nos portefeuilles et cartes de crédit. 

Criez le haut et fort : Noël, il ne passera plus par moi… Voici 7 bonnes raisons de clouer aussi la Mère Noël au pilori.

1 Mère Noël, égérie des enfants-rois ultra connectés

La Mère Noël est-elle une Ordure ?
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Jadis, les enfants se contentaient, pour Noël, d’une orange et de carrés de chocolat emballés dans un papier argenté, une bise à l’enfant Jésus, et l’affaire était pliée. Dans les familles plus aisées du Nord, on célébrait Saint-Nicolas, Sankt Niklaus dans les pays anglo-saxons qui devint Santa Claus en terre américaine, mais  bien vite Coca-Cola se mêla de sponsoriser l’affaire,  pour optimiser la dimension marketing en cette terre de promesse et d’opportunité, avant le monde entier. L’heure du Père Noël avait sonné, signe avant-coureur de la marchandisation du rêve et l’avènement de l’enfant hyper-consomma’cteur. 

Au fil des ans les mômes se sont mis à exiger par courrier recommandé pour la fin d’année Circuit 24, dinettes, panoplies de Zorro. Et pourquoi pas des trains et des poupée Barbie, tant qu’on y était ?

Avec la révolution numérique, nous avons basculé dans l’incontrôlable. Désormais, il leur faut la tablette qui va bien, le dernier iPhone avec appels illimités, et bientôt le jeu vidéo en réalité virtuelle qui leur donnera les ailes de Batman et la force de Skywalker. 

Que la Mère Noël ait là-dessus décrété la promotion de l’éthique avec « jouets non sexistes », n’a fait qu’accélérer le désastre. Naguère, si les cadeaux pour garçons coutaient la peau, on se rattrapait en offrant aux petites filles un aspirateur en plastique et le fer à repasser qui va bien, pour qu’elle puisse jouer « à la maman ». Ça rétablissait un peu l’équilibre budgétaire. (attention, les phrases précédentes contiennent du second degré). Ces temps sont révolus. Il faut promouvoir l’égalité, encourager les filles aux technologies, et donc les équiper AUSSI des joujoux connectés dernier cri. Du coup, vous y laissez la peau ET les os. Avec pour mince consolation qu’ainsi votre engeance sera mieux « préparée aux défis du monde qui vient ». D’enfants rois pourris gâtés, ils deviendront à peine entrés dans l’âge dit adulte, des startupers mégalos partis pour lever des millions, créer leur boite et ses applis, supposés révolutionner votre quotidien de seniors en route vers Highway To Hell’Zheimer. 

Les plus ambitieux de vos chérubins deviendront « secrétaires d’État » au digital autour de 26 ans. Président.e de l’Assemblée avant la trentaine, Puis mis.e en examen vers 32. Le nouveau Monde est comme l’ancien, il va juste plus vite. On dit quoi ? Merci Mère Noël.

2 Mère Noël, briseuse de grève ?

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Emmaus Lescar-Pau

À bien y songer, on ne sait pas trop, finalement, ce qu’il faut penser des nouveaux mouvements revendicatifs, type Gilets Jaunes, avec ou sans blackblocs dedans. Sont-ce des Jacqueries des temps post-modernes ? Des prémisses d’une entrée dans quelque populo-fascisme à la fois de gauche et de droite, ou ni l’un ni l’autre ? Et comment en décider ? Ces Gilets Jaunes ont tout de même eu ce mérite l’an passé : contrarier un peu les plans de Mère Noël pour qui seul compte le bilan comptable de fin d’année, principalement dans ces secteurs essentiels que sont le jouet, le luxe, l’hôtellerie, la restauration, la grande distrib. 

Rien que pour avoir entravé tous ces rouleaux compresseurs, on éprouverait quelque sympathie pour ces Gilets, nous rappelant l’immense Cioran suggérant que « quiconque, par distraction ou incompétence, arrête tant soit peu l'humanité dans sa marche, en est le bienfaiteur ». Et le mouvement s’étant depuis quelque peu essoufflé, on se réjouissait que tous ensemble, cheminots gouvernement, salariés en lutte, syndicats revigorés par les projets de retraite à points, prennent le relais et viennent à leur tour contrarier le grand mouvement du Festivisme en Marche dont Noël et la Saint Sylvestre sont chaque année le Point d’Orgue.

Las, l’idée d’une trêve des confiseurs pourrait l’emporter in extremis, le chantage à l’affectif fonctionner, permettre « à toussétoutes » de passer « les fêtes en familles », et donc sauver encore ce qui peut l’être de PIB 2019. En somme, si la Grève pour la Satisfaction des Justes Revendications des Salarié.e.s de ce Pays s’arrête au 23, on pourra dénoncer comme telle, Briseuse de Grève, maman Noël et ses lutins. Mais comment appelait-on jadis les « briseurs de Grèves » ? Des « jaunes » ! Décidément rien n’est simple.

3 Mère Noël infantilise les parents gâteux

La Mère Noël est-elle une Ordure ?
Couverture Times

Nous vivons désormais, c’est mon cher Philippe Muray qui l’affirmait, sous la double emprise du Festivisme et de la Ré-infantilisation du Monde. Pour le festivisme, Noël est on l’a bien compris l’indépassable climax de l’année, encore que la marche des fiertés, la vegan-pride, la teknoparade, la rupture du jeûne, peuvent également y prétendre, ne donnons pas dans l’ethnocentrisme, il faut respecter toutes les cultures.

L’autre tenaille est donc l’infantilisation. L’enfant roi est partout, écoutez les publicités radios, vérifiez les spots TV sur vos chaînes d’infos en continu, c’est désormais lui qui sait tout, vous informe de ce qu’il faut choisir ou pas. Chaque radio possède aussi son temps d’antenne « dédié à la parole » des mômes. D’insupportables donneurs de leçons vous y déversent leurs messages gnian-gnian alors qu’ils ont une orthographe proche d’un QI de 50, et écoutent en boucle Aya Nakamura sur Youtube, laquelle dans son T-shirt jaune (décidément on n’en sort pas) déblatère un « R&B » parfaitement incaptable, même avec les sous-titres. Pardon pour le néologisme, mais au point où on en est…

Tout ceci ne serait pas possible sans l’adhésion explicite des parents que nous sommes, lesquels voient en Greta Thunberg l’espoir ultime de ce monde. Son nouveau Messie (il faudrait dire « sa nouvelle ». Y penser.) Cette guide suprême éco responsable, depuis peu convertie aux vertus de l’anticolonialisme racialisé, à peine a-t-elle atteint sa majorité civile, sermonne et fustige et trépigne et condamne, tandis que les membres de l’ONU opinent du chef, d’un ton soudain conscientisé, mais pas sûr qu’ils se retrousseront pour autant les manches, histoire de freiner un peu ce réchauffement climatique qui, quand même, nous tracasse un peu beaucoup. 

Les parents remettent donc le destin de leurs mioches en Greta. Et dès lors jugent insupportable toute réserve ou critique exprimée à son encontre. Quelque part, tandis que les risques de conflits nucléaires repointent le bout de leur nez, il y a là quelque chose de touchant. Greta Thunberg serait-elle la fille cachée de la Mère Noel et du Père Fouettard, auquel elle ressemble un peu, côté sourire ? Malveillants mais corrects, nous n’avons pas voulu le souligner par notre choix de photo. On a dit : pas le physique.

4 Mère Noël vous dézingue le foie

La Mère Noël est-elle une Ordure ?
MontyPythons « The Meaning of Life »

Par chance, cette année les grèves vous empêcheront peut-être de rejoindre Tante Alix à La Cluse-et-Mijoux, pour ce traditionnel repas de fête qui tient davantage de la goberge, de la goinfrerie, de l’empiffrage de produits carnés et pâtisseries crémeuses. Chaque année les « Fêtes » vous raccourcissent l’espérance de vie de 7 jours et plus : songez aux dégâts sur vos taux de Triglycérides, Glycémie et Gamma Glutamyl Transferase, plus connus sous le sobriquet de « gamma GT ».

Vers la fin du siècle dernier, seuls les moins nantis parvenaient à demeurer dans le frugal et le raisonnable. Pauvres, mais du moins pas sur-nourris, pas gavés. Mais désormais même les Restos du Cœur, et derrière eux toutes les associations caritatives, s’y sont mis : pas de raison que les pauvres échappent aux dangers du sacro-saint banquet. Et Mère Noël se moque bien des recommandations vous connaissez la chanson, pas trop sucré, ni gras, ni salé, cinq fruits et légumes par jour. Aujourd’hui c’est chapon pour tous… À moins que L214 nous sorte une de ces vidéos sinistres dont elle a le secret ? On y verrait comment sont élevées les volailles de Bresse en batterie, je dis Bresse, je dirais tout aussi bien Loué, ou Trifouilly-les-Encaustiques.

Mais finalement non. Ça ne changerait rien à vos sur-consommations. Juste ça relèverait vos dérangements gastriques d’un fond de culpabilité. Avantage, cela ouvre la voie pour de beaux sujets de reportages à ressasser en boucle, sur BFM.TV.

5 Mère Noël met le souk entre les communautés

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pixabay

Il parait que le Petit Jésus est né à Noël. D’autres disent que c’est le contraire, que c’est parce qu’il est né là, le Divin Enfant, qu’on fête depuis la Fête. Mais de facheux pinailleurs, probablement laïcs, ou « laïcistes », voire « laïcards », (encore qu’on ne sache plus très bien dans quel ordre croissant d’infamie il faille les classer) prétendent que tout cela est un peu du pipeau. En vrai, le coup du 24 décembre aurait été décidé par les premiers papes pour tenter de récupérer les fidèles du culte de Mithra, genre de dieu du soleil que vénéraient certains bien avant Béthléem et sa Grotte. Et pourquoi ce moment-là ? Parce que cette autre légende, ou autre mythe, comme on voudra, collait pile poil aux rites paganistes de célébrations du solstice d’hiver, marquant la fin du déclin des jours, et le renouveau progressif de la nature en route vers le Printemps (pas le magasin ! la saison !!). 

D’aucuns contesteront cette version pourtant cohérente, au motif qu’elle serait orchestrée par l’éternel complot judéo-maçonnique. Et pour que la polémique puisse s’amplifier et tendre vers une universelle confusion, nous sommes entrés dans une ère « multiculturelle » où aucune croyance, aucune religion, ne doit plus l’emporter sur une autre. Et sur ce point, les avis divergent (ce qui est beaucoup pour un seul). Les uns pensent que le sapin de Noël et ses guirlandes sont un symbole religieux, ce qui est aussi absurde que voir en Toys R’Us une cathédrale gothique. N’importe : en décorer l’accueil d’une école maternelle ou primaire serait au choix une marque d’irrespect pour la communauté musulmane, ou une atteinte au principe de laïcité. Ou les deux. Et le temps qu’on parvienne à faire toucher que le sapin renvoie au symbole païen et pas la religion, on est déjà rendu à Pâques. 

Du coup d’autres soutiennent qu’une crèche et ses santons sont la marque indélébile d’un attachement réactionnaire et rétrograde aux temps révolus de la chrétienté. En somme la marque d’un néofascisme à peine déguisé, et Robert Ménard en sa bonne ville de Béziers n’a jusqu’à présent pas fait grand-chose pour apaiser cette polémique.

Espérons que Greta Thurnberg, déjà citée, mais elle n’est par personne de l’année pour rien, parvienne à convaincre toutes les Mamans que le Sapin c’est surtout « pas bon pour ta planète ». En attendant, Mère Noël continue de diversifier son bizness. Elle refourgue ses stocks de sapins Nordmann jusque chez Ikea, et ne me demandez pas s’ils sont éco-responsables ou pas, j’ai essayé de me mettre à jour sur le sujet : il m’a fallu deux Doliprane pour calmer ma migraine. Et deux Xanax pour la crise d’angoisse. Mère Noël, elle sent grave le sapin !

En passant, allez chez Topito pour trouver les sapins les plus « cheums ».

6 Mère Noël et ses cadeaux pourris qui finissent sur Le Bon Coin

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darty.com

Sur E-Bay, sur le Bon Coin… Parmi les marronniers de fin d’année, le reportage des cadeaux revendus dès le 25 sur les sites dédiés nous épuise l’indigestion depuis que le net a pris place dans nos vies. Disons… 20 ans bientôt. Nous n’y avons depuis l’entrée dans le XXIème siècle pas une fois échappé, le marronnier étant, pour qui l’ignorerait encore, ce méfait journalistique revenant en boucle pour actualiser ou rabâcher un sujet supposé concerner chacun chacune. Au choix, salaires des cadres, mal de dos, hit-parade des hopîtaux, des villes où il fait bon vivre, de celles où placer sa tune, sans oublier le pouvoir de nuisance des francs-maçons, des islamistes, des bobos, des sionistes, des footballeurs, des hommes, des hommes blancs, des hommes hétérosexuels, des complotistes, des progressistes, des déclinistes, des utopistes et des macronistes d’extrême centre gauche.

Le cadeau qui finit sur E-Bay prolonge les plaisirs du lendemain de fête et sa cure détox ; du rappel au Noël des démunis, des anciens ; des réveillons dans un igloo ou dans les égouts de Paris ou les Catacombes. Il peut être heureusement complété par le reportage du « jouet reporté au magasin parce qu’il ne marche pas ». En revanche tout reportage sur la Messe de Minuit ou les Santons de Provence (spécialité Jean-Pierre Pernaut, probablement) doit être précédé d’un rappel « au respect de toutes les croyances » (voir point précédent.)

7 Mère Noël nous flingue le Bilan Carbone

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Blagues-et-dessins.com

Vous l’aurez compris, cette chronique n’a d’autre ambition qu’agiter quelques-uns des sujets qui fâchent ou tracassent, font polémique ou le buzz, et les bousculer en tous sens pour qu’on ne sache plus au bout du compte qu’en penser, bien ou mal, pire ou mieux, dans le relatif ou l’absolu. Par temps de réseaux sociaux triomphants, toute idée, tout mot en tous sens peut faire dire tout, le contraire de tout, ou le contraire du contraire. Tout est défendable, tout est critiquable, et tout devient de plus en plus compliqué à définir. Tiens, le Bilan Carbone, par exemple ! On voudrait pas vous couper le moral et l’énergie, mais vous l’avez calculé, le bilan carbone de Papa Noel et madame ? 

Nos cadeaux de noël, et nos sapins, et nos entremets glacés à l’ananas, nos sorbets à la banane, quel est donc leur coût carbone ? Naguère, on achetait un kilo de bananes, cela marquait un soutien à l’économie antillaise. A présent, il faut ar-rê-ter. A cause du carbone. Et de même pour tous les fruits exotiques. Ou pour l’agneau qui vient de Nouvelle-Zélande, et se retrouve à moins cher au kilo que l’exquis agneau de présalé du Mont Saint-Michel, ou celui de Pauillac.

En Bretagne, sur un bon plateau de fruits de mer à déguster pour le réveillon, viendront inévitablement se glisser des crevettes du Nicaragua, alors que les marins pêcheurs de Loctudy et du Guilvinec ont du mal à joindre les deux bouts des filets.

Et tu l’as calculé, le coût Carbone d’un clic sur Amazon ? Qui te permettrait de recevoir sous huitaine ce joli blouson pas cher commandé en Chine, arrivé en temps pour trouver place au pied du sapin avant le 24, sauf que manque de pot, trop petit trop cintré, pas la bonne couleur, il faut le réexpédier en urgence, le blouson aura fait l’équivalent d’un tour de ta planète, qu’on pourra multiplier par autant de clics qui au bout du compte vaudraient autant de claques à tous ces consommateurs irresponsables que finalement tous et toutes nous sommes, pauvres pêcheurs et pêcheuses, repentons-nous. 

Et même quand nous croyons bien faire ! Prends quelqu’un qui peste contre les autos, leurs moteurs diesel, et leurs fiches particules fines qui nous empoisonnent. Lui, mollet citoyen et sens de la collectivité digne d’éloge, se rend au boulot en vélo. Et pour cela il s’entraîne. Durant les périodes de vacances, il file déclarer son amour du monde dans l’autre hémisphère, qu’il traverser sur son deux-roues à la découverte de l’autre dans sa diversité. Mais à l’autre bout du monde, il y va en vélo ? Il traverse les mers en pédalo ? Ben non, quand même. Là, il prend l’avion, bien obligé. 

Mais l’avion, c’est pas terrible, pour le Bilan Carbone, quand même, non ? Ben oui… Mais tu sais, même si notre vélocipédiste éco responsable ne montait pas dedans, l’avion décollerait tout de même, hein. Donc ça vaut pas, tu vois. Oui. Enfin… Un peu quand même. Rien n’est simple, on vous dit.

Quoi qu’il en soit, et puisque vous êtes cette année notre bouc-émissaire… Mère Noël… Contrairement à Pierre Perret, et malgré le message assez écologique de son propos, nous ne vous disons pas merci !

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