Les 7 meilleures couvertures anti-Trump
Grimé en Hitler ou en Georges Washington, stylisé ou caricaturé, parodié et brocardé, Donald Trump est devenu une icône médiatique qui provoque des unes pleines d’imagination (et de stéroïdes).
Si le milliardaire américain qui ne paye pas ses impôts a une grosse tendance à tirer la couverture à lui, ils s’attire aussi des couvertures qui tirent sur lui à vue. Donald Trump inspire les artistes américains et les directeurs artistiques du monde entier.
Sa campagne n’étant pas très conventionnelle, il déclenche des unes qui ne le sont pas non plus : les images sont décadrées ; ou les visuels sont ultra centrés et frontaux, mais on écrit dessus. Son visage et sa coiffure iconique se déclinent en graphismes stylisés. Quand on se construit un visage en forme de logo, on risque gros. Mais on provoque aussi de véritables petits chefs-d’œuvre dans l’art, hélas en voie de disparition, de concepteur de couvertures de magazines.
En voici 7 qui méritent de rentrer au musée. Et vive le papier !
4 | Triste cire |
Encore une couverture très stylisée où l’on reconnaît le Trump grâce à ses attributs capillaires logotypés qui fondent telle une bougie.... Le titre Meltdown (effondrement) fait allusion à tous les faux pas accumulés par Trump à la convention républicaine. Quelques semaines plus tard, on aurait pu faire la même une avec Hillary...
5 | Trump pour les nuls |
Couverture parodique du magazine canadien Maclean's. L’article à l’intérieur est beaucoup plus sérieux et explique finement comment une ascension aussi invraisemblable est devenue possible.
6 | Une baudruche prend son envol |
Cette une du New-York Times magazine qui paraît le 4 octobre est très parlante… probablement car elle est home made. Pas de Photoshop derrière ce visuel. Le directeur artistique du magazine, Gail Bichler, explique dans cette intéressante interview que son équipe a fabriqué 25 ballons gonflés à l’hélium pour réaliser le shooting.
7 | Trump, le nouveau Washington |
Pour une fois, il change de coiffure. Cette perruque poudrée et son air de Georges Washington sur le retour illustre une cover story très provoc. Mais pour l’auteur, si Trump sauve la démocratie, c’est parce que le chaos qu’il est en train de provoquer est une crise salutaire pour un système à bout de souffle.
A comparer avec le Sarkozy perruqué.
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