7 mauvaises HABITUDES qui accélèrent votre VIEILLISSEMENT

Entre le travail derrière un écran, les transports motorisés et les loisirs passifs : nous passons, en moyenne, dix heures par jour en position assise ou allongée. Or, rester inactif une grande partie de la journée est un véritable poison pour notre organisme.

Tout d'abord, le manque d'activité physique entraîne une fonte musculaire progressive appelée sarcopénie. Après l’âge de trente ans, on perd, en moyenne, 8% de masse musculaire par décennie, spécialement au niveau des jambes. Les personnes sédentaires ont environ 5 à 10% de masse musculaire en moins par rapport aux personnes actives. Cette perte de muscle insidieuse peut devenir très handicapante. Elle entraîne une diminution de la force musculaire, de l'équilibre et un risque accru de chutes et de fractures.

De plus, rester en position assise toute la journée provoque une déminéralisation osseuse. L'absence de contraintes mécaniques sur le squelette, due à l'inactivité, stimule la résorption osseuse. Les personnes sédentaires ont une densité osseuse inférieure de 5 à 10% à la moyenne. Cela augmente considérablement les risques d'ostéoporose et de fractures du col du fémur ou des vertèbres.

Voici quelques moyens faciles de contrer les effets de la sédentarité. La meilleure solution consiste à marcher au moins trente minutes par jour. De même, dès que vous le pouvez, préférez l’effort à la facilité. Par exemple : montez les escaliers au lieu de prendre l’ascenseur. Si vous ne pouvez pas sortir : accomplissez quelques exercices de renforcement musculaire ou dansez chez vous. Cela suffit à stimuler vos muscles et vos os régulièrement. Votre capital santé vous en remerciera sur le long terme !

Tous ces effets nocifs de la sédentarité ont été documentés par de nombreuses publications scientifiques comme celle publiée par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) : Lignes directrices de l’OMS sur l’activité physique et la sédentarité.

Le grignotage nocturne est un poison délétère pour votre santé et votre ligne ! Grignoter tard est un réflexe qui nous prend souvent, notamment devant la télé. Or cette mauvaise habitude peut sérieusement nuire à notre santé à long terme.

Le grignotage nocturne est nocif, car il perturbe notre horloge biologique et nos hormones métaboliques. Lorsqu'on ingère des aliments le soir, notre corps sécrète davantage d'insuline et de cortisol pour métaboliser ce surplus d'énergie. Sur le long terme, cette dérégulation hormonale entretient un état inflammatoire chronique délétère pour la santé.

Les conséquences sur la ligne et la santé peuvent s’avérer très graves. Les grignoteurs nocturnes ont, en moyenne, un tour de taille supérieur de 3 cm et 30% de graisse abdominale en plus par rapport aux non-grignoteurs. L'excès de graisse abdominale favorise le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, le cancer du côlon...

Grignoter après 19h entraîne une élévation de 35% en moyenne du taux sanguin de de protéine C-réactive (CRP), un marqueur de l'inflammation chronique, comparé à ceux qui ne grignotent pas.

Il est recommandé de se méfier des effets du grignotage même chez les plus jeunes, En effet, une fois prise, cette mauvaise habitude s’installe durablement et a rapidement des conséquences sur le vieillissement cellulaire.

Pour préserver votre capital santé, adoptez les réflexes suivants : cessez de grignoter après 19h, limitez-vous à un dîner léger et une petite collation avant 21h maximum. Votre organisme vous remerciera en gardant un poids stable et un risque réduit de maladies chroniques.

Le manque de sommeil perturbe la régénération cellulaire et le fonctionnement hormonal. C’est un poison redoutable pour votre capital jeunesse !

Un manque de sommeil régulier peut accélérer significativement le vieillissement. La restriction de sommeil perturbe la régénération cellulaire et le bon fonctionnement de nos hormones anti-âge.

Dormir moins de six heures par nuit réduit de 30% la sécrétion nocturne d’hormone de croissance, indispensable à la reconstruction tissulaire et musculaire. De plus, le manque de sommeil entraîne une élévation marquée du taux de cortisol, l’hormone du stress catabolique qui favorise le vieillissement.

La privation de sommeil altère aussi le renouvellement cellulaire. Par exemple : dormir moins de cinq heures par nuit, pendant seulement trois nuits consécutives, est néfaste. Cela suffit à réduire de près de 70% l’activité des gènes impliqués dans la réparation de l’ADN et la régénération des cellules.

Il est important de prendre conscience des méfaits d’un manque de sommeil sur notre psychisme et notre organisme. Pour cela, il faut comprendre pourquoi l’endormissement devient plus difficile avec l’âge.

Pour préserver votre capital jeunesse : accordez-vous sept à neuf heures de sommeil par nuit ! Vous réduirez ainsi les marques de fatigue prématurées et vous éviterez les insomnies. Vous stimulerez la régénération optimale de votre organisme et vous  ralentirez les effets du vieillissement. Le bon fonctionnement de vos cellules et hormones dépend d'un sommeil réparateur !

L'usage excessif des écrans modifierait les rythmes circadiens et le sommeil. L'addiction aux écrans est aussi un des ennemis jurés d'un sommeil réparateur ! L'usage immodéré des smartphones, tablettes et télévisions, notamment le soir, est un véritable poison pour l'endormissement et la qualité du sommeil.

En effet, la lumière bleue émise par les écrans inhibe la sécrétion de mélatonine, hormone régulatrice de nos cycles veille-sommeil.

Selon une récente étude française publiée en 2022 dans Médecine du Sommeil : passer plus de quatre heures par jour devant un écran en soirée entraîne une réduction de 23% en moyenne du taux de mélatonine. Cela retarde et fragilise l'endormissement.

Le contenu stimulant des écrans maintient notre cerveau en état d'hyperactivité alors que le sommeil nécessite un ralentissement de l'activité cérébrale. Les hyperconnectés mettent quarante-deux minutes de plus à s'endormir et se réveillent deux fois plus la nuit que les faibles utilisateurs.

A long terme, cette dette chronique de sommeil épuise l'organisme et accélère le vieillissement. L’hyperconnexion est un fléau pendant les loisirs, mais aussi au travail. Elle s’est répandue notamment depuis la généralisation du télétravail durant l’épidémie de Covid-19.

Pour préserver votre capital jeunesse, adoptez les réflexes suivants. Cessez toute activité numérique une heure avant le coucher, lisez un livre pour relaxer votre esprit. Ce processus favorisera la sécrétion de mélatonine et l’instauration d’une ambiance paisibles avant de vous endormir. En effet, votre organisme a impérativement besoin de calme avant de plonger dans un sommeil réparateur !

Le stress chronique et l'anxiété élèvent les niveaux de cortisol aux effets délétères. Ces deux facteurs psychologiques perturbateurs accélèrent significativement le processus du vieillissement.

L'anxiété et les tensions permanentes élèvent durablement le taux de cortisol, hormone catabolique aux conséquences catastrophiques sur l'organisme. Les personnes souffrant d'anxiété chronique présentent un taux de cortisol matinal supérieur de 37% en moyenne par rapport à la normale.

Or, un excès de cortisol a des effets désastreux sur notre mental et notre organisme. Ce déséquilibre hormonal entraîne une fonte musculaire, une fragilité osseuse, une prise de poids abdominale, une fatigue prématurée... autant de marqueurs d'un vieillissement accéléré !

Il existe également un lien entre stress chronique et raccourcissement des télomères. Or, la longueur de ces capuchons protecteurs de nos chromosomes est un marqueur biologique du vieillissement .

Pour préserver votre capital jeunesse, apprenez à mieux gérer votre stress ! Fort heureusement : de nombreuses solutions existent pour retrouver sérénité et freiner les ravages d'un excès de cortisol. Par exemple : pratiquez une activité physique adaptée (voire listicle 1). Sinon, essayez la relaxation, la méditation, le yoga ou toute autre pratique relaxante de votre choix.

La pollution de l'air dans nos habitats favoriserait le vieillissement prématuré. Cette pollution est souvent oubliée par rapport à celle de l'air extérieur. Elle nous expose à divers composés pro-oxydants, pro-inflammatoires et pro-vieillissants. L'air intérieur contient en moyenne trois fois plus de composés organiques volatils potentiellement nocifs que l'air extérieur !

L'exposition chronique à ces polluants augmenterait les marqueurs de l'inflammation, du stress oxydatif et endommagerait nos cellules. Respirer un air intérieur très pollué peut accélérer le raccourcissement des télomères. Ces capuchons protecteurs de l'ADN dont la longueur est un marqueur clé du vieillissement.

Pour préserver votre capital santé, aérez régulièrement votre intérieur en toutes saisons. Bannissez les produits ménagers chimiques, les bougies et les encens. Pour purifier l’air, privilégiez des matériaux sains et des plantes d'intérieur.

Dans la mesure du possible, habitez dans des logements construits avec des matériaux naturels comme la pierre ou le bois. Ayez des meubles en bois et non pas en plastique, en contreplaqué ou en formica. Veillez-y, au moins dans votre chambre et dans les pièces où vous passez le plus de temps.

La qualité de l’air intérieur a, au moins, autant d’importance que celle de l’air extérieur. Sa purification régulière vous évitera certaines maladies graves et un vieillissement prématuré.

Les ondes électromagnétiques invisibles pourraient bien être de redoutables ennemis de notre capital jeunesse au niveau cellulaire. Elles sont émises de nombreuses façons, notamment par des sources naturelles comme le soleil.

Les principaux effets négatifs viennent de sources artificielles : les appareils électroniques, les antennes de téléphonie mobile, les réseaux Wi-Fi …

Plusieurs études récentes démontrent que l'exposition prolongée et quotidienne à ces ondes accélérerait le vieillissement de nos cellules en raccourcissant prématurément les télomères. Ces extrémités de nos chromosomes préservent l'intégrité de notre ADN. Or, plus les télomères raccourcissent, plus le vieillissement cellulaire s'emballe de façon exponentielle (lire aussi les listicles 5 et 6 à ce propos).

Les personnes exposées plus de quatre heures par jour aux radiofréquences auraient des télomères raccourcis de soixante-cinq paires de base en moyenne par rapport aux faibles utilisateurs.

Les ondes électromagnétiques produisent ce raccourcissement en provoquant un stress oxydatif chronique au niveau cellulaire. Ce qui endommage l'ADN et use prématurément les télomères.

A terme, cette fragilisation des télomères entraîne des dysfonctionnements et une sénescence accélérée des cellules. Ce qui ouvre la porte à de nombreuses pathologies dégénératives liées à l'âge. Voici, selon l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation), les dangers auxquels nous exposent notre environnement électromagnétique.

Pour préserver votre capital jeunesse, adoptez d'urgence les réflexes suivants. Limitez votre temps d'écran (lire listicle 4). De même, éloignez  le boitier internet de votre chambre et, désactivez le wifi la nuit... Vous gagnerez ainsi en longévité cellulaire. Il n’est jamais trop tard pour protéger vos précieux télomères.