L’empowerment des individus grâce à la Blockchain en 7 points
La blockchain redonne le pouvoir aux individus... à condition qu'on sache s'en servir !
La Blockchain ne s’appréhende pas facilement et de nombreux qualificatifs sont convoqués pour tenter de la cerner : désintermédiation, traçabilité, transparence, infalsifiabilité, immutabilité, etc.
Mais ce qui pourrait à nos yeux synthétiser le mieux ce qu’elle apporte de fondamental, c’est certainement sa faculté à redonner le pouvoir aux individus. Si on y réfléchit, c’est bien cet « empowerment » des personnes - ou cette « capacitation » comme diraient nos amis Québécois - qui est au cœur de la révolution Blockchain.
Cela est annonciateur de changements sociétaux majeurs et la promesse de grandes opportunités dans tous les domaines. Mais cette (re)prise de pouvoirs par les individus nécessite que des précautions soient prises.
Décryptage en 7 points de la Blockchain par le prisme de cette réappropriation du pouvoir par les individus. Comment cela se traduit-il ? Quelles conséquences ?
Auteurs : Eric Seulliet & Daniel Shavit
1 | En encourageant les initiatives individuelles la Blockchain stimule créativité et innovation |
Pour tout projet collectif d’innovation un risque majeur existe : celui de finir par démotiver les contributeurs par manque de reconnaissance de leurs apports personnels. A l’inverse, en permettant d’identifier qui auront été les réels contributeurs et de faire la traçabilité et la capitalisation de leurs apports, la Blockchain peut provoquer un réel effet incitatif. En faisant en sorte que l’on puisse « rendre à César ce qui revient à César », cette technologie introduit un puissant levier de motivation. Mais au-delà d’une simple reconnaissance des individus, la Blockchain peut valoriser leurs contributions et les rémunérer à hauteur de celles-ci. En introduisant cet effet « nudge » dans des communautés d’innovateurs, nous tenons un puissant outil d’émulation collective où la singularité de chacun peut s’épanouir.
Par exemple, la plateforme Steemit a pour objectif de devenir le Twitter et Reddit de la Blockchain : les utilisateurs à l’origine des contenus les plus partagés font l’objet d’une redistribution d’une partie des recettes publicitaires. Le hedge fund Numer.ai, quant à lui, met en compétition des milliers de data scientists afin d’élaborer le modèle de Machine Learning qui pourra le mieux s’attaquer aux inefficacités du marché. A ce jour plus de 30 000 data scientists sont inscrits ce qui représente 100 fois plus de « quants » que le plus gros hedge fund au monde. Loin d’être une simple plateforme c’est la toute première qui « uberise » les métiers à haute-éducation. L’objectif est à terme de décentraliser la plateforme elle-même afin de ne pas tomber dans un modèle de captation de la valeur ajoutée à cet échelon par des entités centralisées.
Ainsi même les plateformes web se trouvent « ubérisées » car elles deviennent inutiles, les transactions s’opérant directement en mode P2P (de pair à pair). Et pour ce faire, la Blockchain a mis en place un mécanisme essentiel, le smart contract : un contrat qui s'exécute automatiquement selon un code source spécifié. Pour certains de ces smart contracts il s'agit d’évaluer les contributions de chacun et de les rémunérer à leur juste valeur.
Par exemple les universités pourraient exister sur un nouveau modèle plus ouvert et plus incitatif lié à la performance : les chercheurs seraient rémunérés selon un algorithme évaluant l’impact de leur contribution, et les entreprise/mécènes bénéficient de différents avantages et divulgations d’informations selon le financement donné. Si les chercheurs sont assurés de recevoir le bénéfice de leur travail, et que celui-ci soit reconnu de façon juste en éliminant les risques de plagiat et de vol, les collaborations entre pôles de recherche pourraient être démultipliées. De même pour les partenariats universités/entreprises et entreprises/consommateurs. La start-up Sense propose une plateforme de création de smart contracts et d’algorithmes de type “Proof-of-Intelligence” qui quantifie les “contributions conversationnelles”, chaque participant se voit ainsi distribuer les revenus selon la valeur ajoutée qu’il amène à la discussion.
2 | La Blockchain fait des données et de la réputation des individus un capital immatériel majeur |
L’empowerment des individus passe notamment par la maitrise de leurs data personnelles. La ressource économique cruciale de notre époque est bien la data, et force est de constater qu’aujourd’hui, les données individuelles sont capturées dans des « silos » appartenant à des entreprises privées. Ces data sont exploitées et revendues sans même que le consommateur puisse être au courant de l’utilisation qui en est faite, soit à des fins commerciales soit même dans un but de manipulation des opinions.
Grâce à la Blockchain certaines plateformes telles Facebook ou Twitter peuvent être décentralisées, les données globales seraient anonymisées et revendues mais chaque utilisateur pourrait décrypter ses données personnelles grâce à sa clé privée. D’aucuns imaginent que l’utilisateur in fine aura accès à une « tour de contrôle » où il pourra visualiser toutes ses données et donner son consentement à l’utilisation de chacune (ou du moins savoir clairement dans quel but elles seront utilisées). Le créateur de Firefox et du JavaScript Brendan Eich est à l’origine d’un nouveau navigateur web nommé Brave. Ce navigateur bloque par défaut les trackers et pubs sur les sites avec un système d’opt-in qui ne montre que des pubs ciblées et redistribue une partie de la manne publicitaire, à l’instigation de l’utilisateur, avec à la clé des vitesses de navigation plus que doublées. L’utilisateur a toute la liberté de choisir quel niveau de partage des données il accepte pour une utilisation connue, tout en étant compensé en toute équité.
La gestion de sa propre réputation est pour chacun un corollaire de la maitrise de ses données personnelles. A partir du moment où dans un réseau les individus sont en première ligne, ils sont naturellement incités à défendre et promouvoir leur propre réputation, celle-ci devenant un actif essentiel. La Blockchain peut permettre cela grâce à la notarisation de faits ou d’accomplissements. Il y a seulement quelques jours de cela, le MIT a annoncé certifier ses diplômes grâce à une Blockchain; dans le même temps, la start-up française BCDiploma propose d'authentifier les diplômes en les stockant directement sur la Blockchain. Ces solutions permettront d’insérer une version véridique et incontestable de ses qualifications sur son CV et sur LinkedIn. Au niveau humanitaire l’ONG Bitnation a par ailleurs établi un service qui permet aux réfugiés de justifier de leur identité envers les autorités même sans papiers.
3 | La Blockchain rend obsolète le droit de la propriété intellectuelle |
Avec la numérisation des savoirs des pans entiers d’industries disparaissent ; c’est face à ce constat que les solutions Blockchain permettent non seulement de reconnaître les droits et d’équitablement rétribuer les créateurs mais également de se passer d’intermédiaires prédateurs (tels les maisons de disque) et de démultiplier les initiatives collaboratives. Des anciens de chez Universal Music qui ont aidé Radiohead à publier le premier album en téléchargement via Torrent avec prix libre sont de retour avec la plateforme Blokur.
Ce système consiste en une intelligence artificielle qui va scanner tous les droits d’auteurs et parvenir à un consensus qui sera répercuté sur la Blockchain, permettant ainsi de réduire automatiquement les conflits de droits d’auteurs. La réglementation actuelle en manière de copyright est totalement dépassée et n’est pas adaptée à l’ère digitale. En ce moment même le Parlement Européen examine un article de loi qui obligerait les sites web à mettre en place des outils de filtrage actif des contenus partagés par les utilisateurs. C’est un coup porté au mouvement open-source et un tribut financier d’au moins 20 000 euros par an, freinant ainsi l’apparition de nouveaux sites web innovants. Un système tel que Blokur mais généralisé à toutes les industries serait bien moins onéreux et équitable.
La startup française Wespr veut devenir une plateforme de publication décentralisée, pas seulement au niveau de la vente de contenu mais également au niveau du business model de l’édition. Très schématiquement, les avances, profits et royalties seraient distribués entre l’auteur et les investisseurs qui constituerait en commun une « maison d’édition où les décisions se feraient par consensus.
A partir du moment où les individus sont incités à devenir plus innovants et créatifs, il est évident que la réglementation telle que nous la connaissons actuellement en matière de propriété intellectuelle n’a plus de raison d’être et va être amenée à profondément évoluer. Le système de brevet actuel, s’il a été un moteur d’innovation et de croissance dans la période d’après-guerre atteint aujourd’hui ses limites : coûts et délais de dépôt et d’approbation insupportables pour les petites structures, « tragédie des anti-communs » qui empêchent l’usage de la recherche fondamentale lorsqu’elle provient d’une entité détentrice, troll de brevets et recherche de rente…
S’il est aujourd’hui difficile d’envisager un usage immédiat de la Blockchain dans ce domaine (car relatif à un cadre juridique très lentement modifiable) son adoption posera les jalons d’un processus de brevetage moins couteux, plus rapide, automatisé (proof-of-invention) et dont l’arbitration dépendra d’un algorithme et non plus d’un juge.
4 | L’absence de pouvoir hiérarchique nécessite de nouveaux outils d’échanges |
La Blockchain génère une désintermédiation. Grâce à cette technologie on peut se passer d’intermédiaires ou tiers de confiance (avocats, tribunaux, banques garants, assureurs, etc.) pour exécuter des transactions. Cela provoque une révolution copernicienne dans notre façon d’interagir avec les autres. On a vu que les smart contracts sont un mécanisme essentiel pour fluidifier et accélérer les échanges.
Parmi les outils inventés par la Blockchain il y a aussi de nouveaux dispositifs fiduciaires car la restitution du pouvoir aux individus suppose leur autonomie financière aussi bien au niveau des paiements, que de l’emprunt et de l’investissement, le tout afin de créer un cadre vertueux qui accompagnera les échanges exponentiels en P2P. Malgré la technique moderne, la structure économique est encore ossifiée dans ses vieilles habitudes. A moins de se passer d’argent liquide en face à face il faut nécessairement passer par un acteur centralisé afin d’échanger (banque via processeur de paiement, fonds d’investissement, gouvernement).
Certaines des applications Blockchain consistent en de nouveaux moyens de paiements plus rapides, sûrs et moins coûteux tel le désormais fameux Bitcoin ou les « tokens » (jetons). On peut envoyer de l’argent partout dans le monde quasi instantanément et à moindre frais, sans passer par une banque (privée ou centrale). Pour d’autres, tel Monero il s'agit de garantir un anonymat absolu, en créant pour chaque échange des centaines de mini-transactions vers de multiples comptes afin de rendre l’opération intraçable. C’est une évolution qui constitue un défi majeur pour les gouvernements dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale et le blanchiment d’argent.
Les smarts contracts vont aussi faciliter le commerce en ligne grâce à un système de type escrow. Dans le parcours classique d’un achat en ligne l’utilisateur pourra envoyer une caution en cryptomonnaie, avoir le suivi du produit en direct grâce à un module IOT connecté à la blockchain et ne sera débité qu’au moment de la livraison, le tout grâce à un contrat écrit en seulement quelques lignes de code !
5 | La Blockchain génère de nouveaux modèles de financement |
Derrière l’acronyme mystérieux ICO (Initial Coin Offering) se cache le concept d’une levée de fonds universelle (géographiquement et démographiquement) à travers l’émission d’une monnaie propre au projet et dotée d’un mécanisme d’appréciation particulier. Une entreprise émet et échange sa monnaie qui permettra le plus souvent d’être utilisée pour le service proposé contre de l’argent qui donne à la start-up des moyens de se développer.
Si le service devient populaire la valeur des tokens émis s’accroitra et le retour sur investissement peut devenir très conséquent. C’est l'aboutissement de la tendance du crowdfunding : on peut voir émerger la fin des placements privés et le début d’une ère de transparence et de responsabilité accrue. Sur la première moitié de l’année 2017 les montants levés par ICO ont dépassé les investissements de type Seed et Round A par les fonds de Venture Capital (capital-risque).
Néanmoins cette pratique est encore très peu encadrée et peut mener à un phénomène de bulle comme lors de la démultiplication des IPOs internet lors des années 90. Il est aujourd'hui courant qu’une campagne de financement de l'ordre du quart de milliard de dollars se clôture en quelques heures, et il est possible d’effectuer une ICO sans être contraint par les règles de transparence et de divulgation obligatoires pour les émissions d’actions ! En conséquent les régulateurs du monde entier adoptent des postures plus ou moins restrictive vis-à-vis de cette pratique.
Mais ces types de financement ne se résument pas un processus bottom-up où l’argent irait des poches de l’individu vers des organisations décentralisées. Il s’agit tout autant d’une autonomisation de l’individu : la startup Ethlend propose d’offrir un crédit et de contracter des dettes par l’intermédiation d’un smart contract. Le taux d’intérêt est fixé par un prix de marché, tout le contraire d’un LIBOR basé sur la consultation des principales banques de Londres, et dont nous découvrons qu’il fut manipulé pendant des années sur plus de 350 trillions (!!!) de dollars de dettes et dérivés.
6 | L’empowerment individuel exige régulation et sécurisation de la Blockchain |
La liberté accrue générée par la Blockchain est une opportunité pour l’individu de s’émanciper de structures centrales vétustes et parfois corrompues. Et cette opportunité donne des sueurs froides aux pouvoirs en place, pour des raisons parfois justifiées (marchés noirs impossibles à réguler, blanchiment d’argent, liberté d’expression absolue, organisation politique horizontale). Il faut pourtant réconcilier ces deux mondes afin de propulser la Blockchain vers une légitimité qui rendrait son adoption universelle.
Le monde se trouve aujourd’hui à un tournant : si la Blockchain permet à l’utilisateur de reprendre le contrôle de ses données et de sa réputation il se pose néanmoins un problème d’ampleur : un système de contrôle sur tous les aspects de notre vie.
Facebook connait nos conversations et nos préférences, Google Maps où nous sommes allés, Spotify nos goûts musicaux et ainsi de suite… En Chine le gouvernement a établi un « Credit Score Social» optionnel mais qui sera obligatoire à partir de 2020. Chaque citoyen aura un score qui fluctuera selon le paiement des impôts et factures, ses antécédents criminels, la propagation de message positifs ou négatifs sur les réseaux sociaux et même le fait de jouer aux jeux vidéo ou d’acheter des couches. Et les conséquences ne seraient pas minces : le score de chaque citoyen influera sur le coût des assurances ou taux d’intérêt des prêts, l’envoi des enfants vers une bonne ou mauvaise école et même la possibilité de quitter le pays.
La Blockchain qui pourrait être une alternative si les individus se tournent vers des identités digitales déconnectées de nos racines géographiques, pourra aussi être mise en place (de manière centralisée et contrôlée par un gouvernement) afin de justifier un tel système, en baissant les coûts de transactions et en unifiant plusieurs bases de données privées disparates.
L’individu ne pourra être à l’abri des abus gouvernementaux que si le type de Blockchain adéquat est mis en place et accepté. Même sur le Bitcoin nous courrons le risque d’une centralisation excessive (mineurs chinois qui détiennent la grande majorité de la puissance de calcul) qui serait contraire aux principes fondamentaux de la technologie ! L’Histoire se répèterait alors tragiquement comme lors de l’avènement d’Internet libérateur qui mena peu à peu vers une concentration de pouvoir inédite.
Il en va de même au niveau de ce qui concerne les relations de pair à pair : pour que les relations et interactions entre individus puissent s’épanouir sans problème un fonctionnement démocratique devra être garanti. Il ne faudrait pas que dans une communauté P2P sous prétexte de libération de la capacité d’initiative des individus, le pouvoir soit accaparé par quelques-uns au détriment de l’ensemble du groupe
7 | La reprise du pouvoir par les individus peut réinventer des modèles socio-économiques |
Si l’atout principal de la Blockchain est de résoudre le problème de la confiance entre individus sans passer par un tiers garant, il permet également de créer de nouveaux types de gouvernances et de relations reposant sur la transparence des interactions. Tout comme avec chaque évolution sociétale il faudra veiller à protéger contre l’émergence de structures menant aux abus tout en permettant une expérimentation qui pourrait avoir des bienfaits majeurs pour l’humanité.
Nous pouvons imaginer un système de vote par Blockchain: tous les votes seraient publics et attaché à un identifiant aléatoire que seul le citoyen connait. Il peut ensuite vérifier que son vote n’a pas été altéré en consultant la liste de tous les votes. Il serait ensuite facile de pousser l’imagination plus loin et d’établir une démocratie directe ou liquide ou chaque décision serait basée sur un vote exprimé ou délégué de manière transparente et instantanée grâce à l'authentification biométrique sur son téléphone. Certains des plus importants contributeurs au secteur sont de fervents croyants dans un nouveau système de gouvernement nommé la « futarchie », ou les décisions seraient prises avec un token qui récompenserait financièrement les bonnes décisions.
Dans le domaine économique par exemple imaginons ce que pourrait apporter la libération des initiatives individuelles : en permettant aux individus de créer des communautés d'intérêts partagés (Open Value Networks), la Blockchain réinvente une nouvelle démocratie économique. Elle permet par exemple de transformer le modèle top down d’un producteur unique vers des consommateurs à un réseau de petits producteurs / consommateurs, notamment dans l'énergie ; aider la traçabilité des produits et renforcer la responsabilité des producteurs et des consommateurs.
Dans le domaine sociétal, la réappropriation du pouvoir par les individus doit induire une augmentation du niveau de conscience et d’intelligence collective.
Qu’importe le futur système de gouvernement il faut repenser le rôle des individus, inventer de nouveaux rapports sociaux, de nouvelles valeurs, une nouvelle culture. La Blockchain sera le ferment pour repenser un, et même des nouveaux contrats sociaux. Mais le corollaire de l’empowerment des individus est de s’entourer de précautions pour que cette reprise de pouvoir se traduise par des bénéfices collectifs et non par une appropriation égoïste.
8 | 7 + Un forum pour tout comprendre |
7x7 est partenaire média de l’évènement Blockchain Agora qui s'est déroulé le 7 décembre 2017 au Pôle Léonard de Vinci (Paris La Défense). The place to be pour tout savoir sur la blockchain !
Et si la vraie vocation de la blockchain était finalement de redonner le pouvoir aux individus ?
Le forum « Blockchain Agora» fait le tri parmi le vaste panorama des usages de des blockchains. Accessible aux managers non spécialistes et mettant en exergue tous ses enjeux notre Forum apporte des points de vue variés et des débuts de réponse aux questions qui se posent. Il combine des réflexions prospectives (keynote speeches, échanges lors de tables rondes) avec des ateliers sur des thèmes d’application, des business meetings, des pitches de startups.
Nous avons cependant un fil rouge visant à inscrire les évolutions et soubresauts de la blockchain dans une perspective lui redonnant du sens : et si on regardait la blockchain comme la façon ultime de redonner le pouvoir aux individus, et ce dans les multiples facettes de leurs parcours de vie ? Avec un regard prospectif et le décryptage des nouvelles tendances avec notre partenaire Sindup qui propose son baromètre de la blockchain, nous nous focalisons sur des enjeux tels que la co-création, l’intelligence collective, la collaboration, la réinvention des échanges économiques, sociaux et culturels, la solidarité, la générosité.
En résumé, en un jour vous pouvez :
évaluer les technologies
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