Voici 7 raisons de ne pas se précipiter sur la voiture électrique
Face aux préoccupations écologiques, les fabricants de voiture se sont mis au vert. Une des grandes vedettes de la révolution écologique est la voiture électrique présentée comme la huitième merveille du monde. Elle serait non-polluante avec zéro émission carbone, silencieuse, respectueuse de l’environnement… sauf que la réalité est différente de cette image idyllique ! Le feu vert donné aux voitures électriques serait plutôt au rouge vu l’état réel des avancées technologiques actuelles dans le secteur automobile.
L’avalanche publicitaire en faveur de la voiture électrique omet volontairement certains de ses inconvénients… notamment environnementaux. Il semblerait que les insuffisances de la technologie actuelle de la voiture électrique aient été négligées pour des impératifs de profit par les marchands d’automobile. Ceux-ci se montrent surtout désireux de compenser la baisse des ventes des voitures à moteurs thermiques (essence ou diesel). Voici 7 raisons objectives pour lesquelles je n’achèterai pas (encore) une voiture électrique !
1 | Voiture électrique : Un achat pouvant devenir hors de prix ! |
Le principal argument anti-voiture électrique est leur prix qui reste largement au-dessus de celui des voitures à essence ou diesel. Le coût d’une voiture électrique (en moyenne 20 000 euros) serait abordable… si on n’était pas obligé d’y mettre une batterie ! En effet, le prix d’une batterie électrique peut renchérir le prix final d’achat de 6 000€ ! Sinon, il arrive que certains constructeurs vous proposent (ou vous imposent de façon détournée) la location de la batterie, sous le prétexte fallacieux qu’on n’a pas encore de certitude exacte sur la durée de vie des batteries. Ce qui est quand même une pratique commerciale à la limite de l’honnêteté.
Devant les réticences à louer une batterie, l’option prioritaire est devenue l’achat intégral comprenant le prix de la batterie. Certains constructeurs assortissent l’achat intégral d’une garantie sur la batterie pendant huit ans ou avec un cumul kilométrique (de 100.000 à 160.000 kilomètres en fonction des modèles). Un autre problème est la fragilité des batteries. Bref, faites bien vos calculs avant de vous lancer dans l’achat d’une voiture électrique en achat intégral ou avec location de batterie. Suivant votre choix, cet achat pourrait devenir un véritable gouffre financier : presque 12.000 euros, c’est le prix de la tranquillité pour les adeptes de la batterie en bail pour une Renault Zoé d'après notre confrère automobile-propre.com !
2 | Voiture électrique : Des batteries encore fragiles |
Le principe de la voiture électrique repose sur l’utilisation d’une batterie électrique n’ayant soi-disant aucun impact sur l’environnement sans émission de CO2 ! C’est faux, car si la voiture électrique ne pollue pas l’atmosphère, son impact carbone notamment au niveau de la fabrication est loin d’être négligeable. Qui plus est, les inconvénients de batteries électriques sont toujours passés sous silence pour faciliter les ventes. En effet, il y a de grandes interrogations quant à leurs véritables capacités largement surestimées par les fabricants.
Ainsi, leur durée de vie exacte est encore une grande inconnue. Elle est estimée entre 10 et 12 ans alors, qu’en réalité, elle est inférieure car elle dépend de plusieurs facteurs. La durée de vie d’une batterie est fonction évidemment de votre utilisation. Si vous employez souvent votre véhicule électrique, il vous faudra la recharger souvent. Or, plus on recharge une batterie électrique, plus elle s’use vite. Les constructeurs sont évidemment au courant de cette tendance, d’où le fait qu’ils proposent encore de façon insistante non pas un achat intégral (avec batterie inclus) mais avec location de batterie.
De même, avec le temps, on constate une diminution rapide de la capacité de stockage de l’électricité (pouvant aller jusqu’à plus de 25% au bout de 10 ans). Même si vous n’utilisez pas votre voiture électrique, la qualité de sa batterie se réduit avec le temps ! Sans parler des problèmes écologiques liés à l’extraction des matériaux entrant dans la fabrication des batteries. En résumé : tout comme la batterie de votre téléphone mobile, avec la multiplication du nombre de recharges, la recharge devient de moins en moins performante et la batterie se décharge plus vite !
3 | Voiture électrique : Une autonomie kilométrique plus limitée qu’annoncée |
Un des inconvénients majeurs d’un véhicule électrique est son autonomie. Elle est bien plus limitée que celle que les fabricants annoncent souvent de façon évasive ou rapide, en toute connaissance d’un des principaux talons d’Achille de leurs petites vaches à lait électriques !
Globalement, les autonomies annoncées vont, en fonction des modèles, de 100 à 400 km. Cependant, cette autonomie annoncée d'après l'étude d'Auto-Moto, n’est réalisable que si vous conduisez dans des conditions très strictes, de façon tranquille comme un « bon père de famille ». Et ce n’est pas fini, car, quand vous avez fait ce nombre de kilomètres limité, vous devez évidemment recharger la batterie.
Les choses se compliquent alors car le temps de charge peut aller jusqu’à 24 heures en fonction des modèles ! il existe des super chargeurs pouvant vous recharger en 30 mn à une heure, mais attention à la note d’électricité ! Il ne faut donc plutôt pas compter sur une voiture électrique pour faire de longs trajets. Ainsi, si vous voulez faire, disons 1000 km, si l’on tient compte de l’autonomie de la voiture plus le temps de recharge, vous n’êtes pas près d’arriver à destination !
4 | Voiture électrique : Attention à ne pas rater la borne |
Outre le fait que le nombre de kilomètres possibles avec une voiture électrique est limité et que la recharge de la batterie peut vous immobiliser (et votre voiture) pendant 24h, il faut également faire attention à ne pas dépasser les bornes au sens propre. En effet, si vous ne rentrez pas chez vous pour recharger votre batterie, encore à condition d’avoir le matériel (dont le cordon de recharge) et l’installation adaptée, il vous faudra faire preuve d’une grande vigilance, car on ne peut pas dire que les bornes courent les rues ou les autoroutes !
L’Etat se serait engagé à en implanter 7 millions en 2030. Ces fameuses bornes promises par l’Etat permettraient de recharger pratiquement complètement sa batterie en trente minutes… certes, mais en 2030 ! En attendant, il faut vraiment faire attention pour ne pas tomber en panne, car, dans ce cas-là : vous avez autant de chance de trouver une borne que de voir tomber de la neige en été au Sahara ! En fait, trop peu de régions, de villes et de stations essences sont encore équipées en bornes de rechargement.
5 | Voiture électrique : L’angoisse du manque d’électricité et de la flambée des prix ! |
Admettons, à présent, que tout le monde roule à l’électricité. Il y aurait alors un petit inconvénient : la production d’électricité. Ce problème touche aussi bien sur la façon de la produire, du fait de la saturation probable du réseau électrique et de la flambée des prix que cette surconsommation d’énergie pourrait entraîner. Il faudra bien que l’Etat compense la perte abyssale de revenus entraînée par la réduction drastique des taxes sur les carburants qui peuvent représenter 60% du prix de l’essence ou du diesel.
Aussi, il faut d’attendre à un rattrapage sur les voitures électriques, notamment sur l’utilisation de l’énergie indispensable : l’électricité. Ne vous étonnez donc pas d’une probable augmentation du coût de l'électricité mais aussi du risque de saturation du réseau électrique. Il faudra soit produire plus d’électricité, soit recourir à des importations massives d’énergie de l’étranger à un prix plus élevé que celui de l’électricité made in France. Et devinez qui paiera à la fin cette montée du prix : le consommateur, qu’il ait ou non une voiture électrique d’ailleurs ! Si la solution de la production électrique nationale est choisie, le problème de la fabrication de l’électricité se posera, et, là, on marche sur la tête : alors que la France est encore (plus pour longtemps) en grande partie indépendante énergétiquement, l’arrêt progressif des centrales nucléaires nous promet non pas l’apocalypse atomique mais énergétique. En effet, ce n’est pas la production actuelle ou prévue dans les trente prochaines années d’électricité verte qui compensera cette aberration économique. Les panneaux solaires, l’énergie marémotrice, les éoliennes et les autres sources vertes sont encore très loin de pouvoir compenser la fin de l’électricité nucléaire. Ce n’est pas la réouverture des centrales à charbon hyper-polluantes, comme en Allemagne, qui pourra résoudre ce problème !
6 | Voiture électrique : Des voitures polluantes ? |
Contrairement aux slogans de la publicité, la voiture électrique n’est pas (encore) le sésame roulant écologique non-polluante qu’on nous promet d'après le site Futura Sciences. Elle coute déjà plus chère à fabriquer qu’une voiture thermique, désavantage qui se répercute logiquement dans le prix de vente beaucoup plus élevé, à performances égales, que celui des voitures thermiques !
Les batteries sont notamment dévoreuses de nombreux produits chimiques comme le plomb ou le lithium. Une voiture électrique neuve aurait autant pollué pour sa construction qu’une voiture thermique qui aurait roulé 100 000 km. Ceci, sans avoir parcouru son premier kilomètre ! Qui plus est, une utilisation massive des voitures électriques entraînerait une augmentation de la consommation électrique Ce qui poserait aussi des problèmes de production et de pollution.
En effet : de 40 à 50% de centrales dans le monde sont à charbon. Celles-ci ne sont pas des modèles pour le respect de l’environnement car produisant nombre de particules fines et augmentant l’effet de serre ! De plus, on ne peut pas stocker l’énergie électrique longtemps comme le pétrole ou le charbon. On doit utiliser l’électricité produite très vite en la transférant dans les batteries électriques qui perdent aussi rapidement leur charge si elles ne sont pas utilisées !
Enfin, le lithium des batteries est polluant et produit dans des conditions de travail épouvantables par des jeunes enfants, parfois de six ans ! Cette extraction engendre aussi des désastres environnementaux de disparition des réserves d’eau, de pollution des terres, des nappes phréatiques et des cours d’eau. Les pays faisant la promotion de l’électrique et les fabricants jettent un voile pudique sur ces problèmes et ne veulent surtout pas qu’on en parle !
7 | Voiture électrique : Bienvenue dans le monde (angoissant) du silence ! |
Un obstacle, cette fois-ci, psychologique, à l’achat d’une voiture électrique est le monde du silence dans lequel vous entrez. Ce qui peut devenir un gros handicap et un facteur d’angoisse, notamment pour les personnes aimant les grosses voitures mais aussi celles souffrant de déficience visuelle ou auditive. Pour les amateurs de conduite sportive ou de voitures de luxe, ce manque du bruit du moteur est un obstacle quasiment insurmontable. Ce facteur psychologique explique l’échec de la commercialisation des voitures de luxe électriques.
En effet même si les modèles des marques allemandes pouvaient monter jusqu’à 200 km/h, le bruit du moteur manquait terriblement aux conducteurs. Pour eux, le vrombissement du moteur rime avec puissance et conduite sportive. Ce manque de « bruit moteur » a aussi été remarqué chez des personnes conduisant des cylindrées de moindre puissance. De plus, plus vous roulez vite, plus la batterie se décharge rapidement.
Alors, imaginez, si vous faites des pointes de vitesse. L’autre inconvénient de ce silence moteur concerne le déficit d’attention que cela entraîne chez la plupart des piétons pour qui le bruit, notamment, pour traverser un passage piéton, constitue un avertissement sonore pouvant éviter de se faire renverser, voire des accidents mortels. Et je ne parle pas des gens distraits ou vissés sur leur téléphone mobile en toutes circonstances. Ce qui est déjà une cause d’accidents en hausse exponentielle en milieu urbain. N’évoquons même pas les déficients visuels et/ou auditifs pour qui le risque devient quasiment mortel.
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